Ils et elles préparent leur thèse à ATE

Raphaël Rattier

Raphaël Rattier est diplômé mention recherche de l’ENSA Normandie depuis 2018. Jusqu’en janvier 2019, il travaille en tant qu’architecte à Bâle, Suisse. En novembre 2019, il débute un doctorat au sein d’ATE, financé en partie par le Ministère de la Culture et par le Parc Naturel Régional (PNR) des Marais du Cotentin et Bessin, dans le cadre du programme Interreg’ CobBauge. Aujourd’hui, Raphaël Rattier enseigne à l’ENSA Normandie dans les TD partagés TPCAU/STA ainsi qu’au séminaire d’initiation à la recherche.

 

©ENSA Normandie

Titre de la thèse : Concevoir en bauge aujourd’hui : contribution au renouvellement de l’architecture contemporaine

Directeur de thèse : François Fleury
Laboratoire de rattachement : Architecture Territoire Environnement (ENSA Normandie) / ED 556 HSRT
Financement : Ministère de la Culture, BRAUP/PNRMCB
Date de 1ère inscription en thèse : 2019

La recherche de Raphaël Rattier se penche sur une technique ancienne en réémergence dans l’architecture contemporaine : la bauge. Tirée du savoir-faire vernaculaire, cette technique allie terre crue et fibres pour former des structures porteuses monolithiques. Dans un contexte de revalorisation des matériaux et techniques anciennes, cette thèse a pour objectif premier d’explorer les méthodes de conception des architectes intégrant la bauge dans leurs projets, ainsi que les formes architecturales naissant de cette réémergence. Associée au projet Interreg CobBauge, cette recherche s’inscrit sur un terrain international et s’appuie sur le chantier expérimental d’un pavillon en bauge. De plus, CobBauge offre un réseau important de chercheurs d’autres disciplines, mais aussi d’architectes praticiens, ingénieurs et d’artisans. Ce parcours permet d’explorer le lien entre la pratique et la pensée. Les méthodes de recherche portent ainsi sur deux domaines : Des outils et processus d’exploration centrés sur la pratique du projet et la conception architecturale ; une exploration de la bauge aujourd’hui, de la constitution de sa filière, des figures qui y sont attachées, des phénomènes qui s’en dégagent. L’objectif à long terme de ce travail est d’apporter aux architectes des outils de réflexion sur l’usage qu’ils font des matériaux.

Félix Pareja

Après l’obtention de son diplôme en 2016 avec mention très bien à l’ENSA Normandie, Félix Pareja fonde Slow Architecture Studio à Caen. Il est enseignant vacataire TPCAU depuis 2017 à l’ENSA Normandie, en S02 avec G. Ramillien, puis en S03 avec F. Saunier. Architecte, scénographe, régisseur, Félix Pareja a travaillé deux ans au Pavillon à Caen, lieu de médiation de l’architecture, avant d’entamer sa thèse sur les pédagogies ludiques et la transmission de l’architecture par le jeu. Le chercheur travaille en collaboration avec Territoires Pionniers – Maison de l’Architecture Normandie, qui lui fournit un terrain d’expérimentation.

©ENSA Normandie

Titre de la thèse : Les pédagogies ludiques de l’architecture, transmission et appropriation par le jeu

Directeur de thèse : Bruno Proth
Laboratoire de rattachement : Architecture Territoire Environnement (ENSA Normandie) / ED 556 HSRT
Financement : Ministère de la Culture, BRAUP / Région Normandie, RIN
Date de 1ère inscription en thèse : 2019

Le projet de thèse place au cœur de ses intérêts les questions de pédagogie(s) et porte plus spécifiquement sur les pédagogies ludiques de l’architecture. Après en avoir effectué l’état de l’art, la recherche se nourrit de l’expérimentation de modèles et d’outils novateurs dans ce domaine. Nous interrogeons la pertinence de ces pédagogies et leurs efficacités auprès des citoyens-habitants, des scolaires et des étudiants en architecture. Le projet vise à contribuer aux exigences de qualité de transmission que nous imposent les crises environnementales, économiques et sociales, auxquelles l’architecture doit répondre, d’une part par l’excellence et la formation de ses professionnels mais aussi par l’implication de ses usagers et de ses commanditaires. Cette implication nécessite de renforcer les moyens, les outils et les savoir-faire de transmission et d’appropriation de l’architecture, notre travail de recherche ambitionne de concourir à cet objectif. La thèse veut, à travers l’interrogation des pédagogies et leurs expertises, participer à la démocratisation de l’architecture, afin de faciliter l’apprivoisement par tous de notre milieu de vie commun.

Gabriel Bernard Guelle

Gabriel Bernard Guelle est un architecte-ingénieur diplômé de l’ENSA Paris-la-Villette et de l’Ecole spéciale des travaux publics (2018). Après avoir soutenu un mémoire sur l’enseignement de David Georges Emmerich (2018), il entame une thèse au sein de l’ENSA Normandie sur l’enseignement de la construction dans les écoles d’architecture entre les années 1940 et 1990 (2020). Il a participé dans ce cadre à la production de l’exposition itinérante « Mai 68. L’architecture aussi ! » (co-commissariat C. Maniaque) et intervient dans le séminaire de master « Histoire, Théorie, Critique et Médiation de l’architecture» à l’ENSA Normandie.

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Titre de la thèse : L’enseignement de la construction dans les écoles d’architecture entre les années 1920 et 1970. Définition et réforme du rapport de l’architecte à la technique et à l’ingénieur

Directrice de thèse : Caroline Maniaque
Co-encadrante de thèse : Christel Palant-Frappier
Laboratoire de rattachement : Architecture Territoire Environnement (ENSA Normandie) / ED 556 HSRT
Financement : Ministère de la Culture, BRAUP
Date de 1ère inscription en thèse : 2020

La thèse poursuit un triple objectif. Tout d’abord, elle entend retracer l’histoire de l’enseignement de la construction dans les écoles d’architecture dans la seconde moitié du XXe siècle pour comprendre et éclairer la critique qui en est faite. Elle s’intéresse ensuite aux pédagogies de l’enseignement de la construction, qu’elle étudie précisément pour en comprendre les spécificités vis-à-vis de l’enseignement dispensé dans les écoles d’ingénieurs. Enfin, elle prévoit de mener une étude comparative entre le modèle français et les modèles allemands et anglais pour analyser l’enseignement de la construction en France au prisme des pratiques européennes. Pour mener cette étude, cette thèse s’appuie sur des archives matérielles produites dans le cadre de l’enseignement (polycopiés, notes de cours, diapositives…) et en dehors de ce cadre (correspondance, dossiers administratifs, articles de presse…) ainsi que sur des entretiens produits pour la thèse avec d’anciens élèves et enseignants. La combinaison de ces deux types d’archives permet de reconstituer au mieux l’enseignement étudié et sa pédagogie.

Antoine Apruzzese

Antoine a étudié à l’ENSA de Lyon où il présente un PFE traitant des modes de transformation du patrimoine industriel du XXème siècle. Il poursuit ensuite des études d’ingénieur à l’INSA de Lyon et travaille pour son mémoire de fin d’étude sur un projet de recherche consistant en la définition d’une méthodologie pour améliorer la transformation des villes en vue d’un usage en énergie plus efficace d’un point de vue économique, écologique, et social. Il travaille ensuite à Paris chez Parc Architectes puis chez Marc Mimram pendant 4 ans sur des projets d’équipements publics avant d’intégrer ATE.

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Titre de la thèse : Formes et spatialités des pratiques démocratiques expérimentales dans l’architecture contemporaine

Directrice de thèse : Caroline Maniaque
Co-directeur de thèse : Darren Robinson (University of Sheffield – School of Architecture)
Laboratoire de rattachement : Architecture Territoire Environnement (ENSA Normandie) / ED 556 HSRT
Financement : Ministère de la Culture, BRAUP
Date de 1ère inscription en thèse
: 2021

La thèse tentera d’élaborer une analyse théorique et critique de l’architecture contemporaine à travers le prisme des relations entre pratiques politiques et formes construites. Le travail de recherche tentera à la fois d’explorer : les théories politiques et sociales des mouvements de démocratie alternative (délibérative, agonistique, de contestation…) pour comprendre leur rapport à l’espace construit ; les discours de certains architectes connus pour leur engagement politique afin d’appréhender les productions architecturales récentes (post-moderne, contemporaine) avec un regard critique ; et enfin les outils de description et simulation informatique en lien avec la modélisation de la complexité (simulations multi-agents, space syntax) permettant de représenter et comprendre certaines relations entre espace et comportements sociaux et politiques. Le corpus consistera en un ensemble d’objets architecturaux contemporains choisis pour leur investissement conceptuel particulier dans la conception de l’espace partagé. Ces objets seront alors observés selon une grille d’analyse permettant de comprendre le rapport particulier qu’ils entretiennent avec une pratique politique des usagers.

Camélia Ezzaouini

Camélia Ezzaounin est diplômée d’État en architecture à l’École nationale supérieure d’architecture de Normandie au titre de l’année 2018. Au cours de ses études en architecture, notamment durant la mise en œuvre de son projet de fin d’étude, elle a pu relever un intérêt particulier pour le tissu vernaculaire marocain, notamment celui de Marrakech. Dans ce cadre, son expérience de stage auprès d’une agence d’architecture et d’urbanisme, basée à Marrakech lui a permis d’établir un premier rapport in situ avec le contexte de la médina marocaine et les différentes strates historiques qui la constituent.

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Titre de la thèse : Espaces imbriqués : recherche sur l’interprétation contemporaine du tissu vernaculaire du Maroc

Directeur de thèse : Arnaud François
Co-encadrant de thèse : Laurent Salomon
Laboratoire de rattachement : Architecture Territoire Environnement (ENSA Normandie) / ED 556 HSRT
Financement : Ministère de la Culture, BRAUP
Date de 1ère inscription en thèse : 2021

Cette thèse a pour objectif l’analyse de la typo-morphologie de la médina, tissu vernaculaire marocain à dominante d’habitations, en vue d’identifier les possibilités de son adaptation aux enjeux environnementaux, urbains et architecturaux contemporains. Il s’agit d’une étude associant recherche scientifique et projet d’architecture, autour d’un corpus alliant différents acquis architecturaux et urbains qui ont communément contribué à la mise en lumière de la culture constructive, architecturale et paysagère du Maroc. La réflexion vise notamment à développer une analyse sur la structure du patio de la maison à jardin traditionnelle et à questionner de nouveaux rapports liant l’architecture à la configuration sur cour et sur jardin. La pratique du projet à la base de ce doctorat vient en appui à l’action d’ordre théorique et expérimentale, et vise à constituer un espace de concrétisation du langage architectural au sein duquel le tissu paysager structure l’espace urbain.

Misia Forlen

Architecte diplômée de l’ENSAVT Paris-Est en 2014, Misia Forlen mène des projets qui associent théories urbaines et créations documentaires, autour des enjeux de mobilité liés aux migrations, au travail et à l’habitat. La connaissance de ces situations s’appuie sur la réalisation d’un repérage actif et comparatiste des situations de mobilité à la fois en Normandie et en Île-de-France, développé au sein du groupe Échelle Inconnue : auprès des travailleurs nomades du nucléaire, à Flamanville, ainsi que le long de l’Axe Seine, entre les ports de Gennevilliers et Limay, avec des travailleurs mobiles de la ferraille.

 

Misia Forlen_Portrait

Titre de la thèse : Habiter la zone. Enjeux et représentations des modes d’habiter liés à la mobilité du travail dans le secteur de l’industrie : l’exemple de la première Zone Économique Spéciale (ZES) française, à Port-Jérôme-sur-Seine, Normandie

Directeur de thèse : Arnaud Le Marchand (UMR-CNRS-IDEES Le Havre – Université Le Havre Normandie)
Co-directeur de thèse : Bruno Proth (ATE)
Laboratoire de rattachement : UMR-CNRS-IDEES Le Havre / ED 556 HSRT
Financement : Bourse Région RADIAN
Date de 1ère inscription en thèse : 2020

Cette thèse a pour objectif l’analyse des modes d’habiter des travailleurs précaires de l’industrie, dont le choix résidentiel se trouve de plus en plus subordonné à des contraintes de flexibilité professionnelle. Elle repose sur l’étude de Port-Jérôme-sur-Seine, enclave temporaire dans le cadre du travail industriel, où la première Zone Économique Spéciale (ZES) française a été mise en place depuis février 2018. Ce contexte singulier permet de questionner les dynamiques territoriales à plusieurs échelles, mais aussi les mutations du travail et de la ville. La recherche se fonde avant tout sur une approche empirique par le terrain, pour documenter des situations de précarités résidentielles peu connues qui gravitent autour des bassins d’emploi et explorer la capacité de ces zones à tenir place localement et être lieu d’habitation. Elle associe savoir théorique et démarche visant à constituer un espace d’expérimentation et de rencontre autour d’œuvres audiovisuelles, existantes ou à construire, présentes à toutes les étapes de la démarche. Ces productions sont perçues comme processus actif de recherche et de création.

Cristina S. Algarra

Cristina S. Alagarra est architecte DPLG diplômée de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de l’Université Polytechnique de Madrid en juin 2010. Elle effectue ensuite un post-master recherche en architecture ENSA Paris-La Villette en 2020 : « Repenser la ville par l’expérimentation créative ». Chargée de projet dans des chantiers comme la réhabilitation du Ministère de la Défense à Paris ou le Palais de Justice à Béziers, Cristina est également Directrice de coordination France pour le Festival International d’Architecture et Design dans l’espace public, Concéntrico. Conception de scénographies urbaines et installations éphémères.

 

© Vinciane Lebrun / Voyez-Vous

Titre de la thèse : L’évènement culturel artistique dans l’espace public, une manière de contribuer à la fabrication de la ville à partir de la culture

Directeur de thèse : Bruno Proth
Co-encadrant de thèse : Dominique Dehais
Laboratoire de rattachement : Architecture Territoire Environnement (ENSA Normandie) / ED 556 HSRT
Financement : Région via le dispositif RIN 50% et Métropole de Rouen Normandie
Date de 1ère inscription en thèse : 2021

Les manifestations événementielles se sont développées dans les années1980 suite à la recherche de nouvelles stratégies de villes aux économies fragilisées par la crise industrielle et cherchant à se positionner mondialement. Dans la décennie suivante, la multiplication d’études sur le sujet a légitimé académiquement cette thématique. C’est au début du XXIe siècle que ces recherches s’opèrent sur plusieurs fronts disciplinaires et que la place de ces « événements » dans les politiques urbaines ne fait que s’accroître. Le recours à des « spécialistes de l’événement » s’instaure ainsi.
À l’heure où ces stratégies sont dévoilées, ne sommes-nous pas arrivés au terme de cette compétition pour l’attractivité touristique via la culture? Cette étape d’expansion des événements culturels ne serait-elle pas achevée ? Au moment où les recherches académiques rendent compte des relations ambigües entre l’art et la politique, entamons-nous le déclin de ces événements ? Rentrons-nous dans l’ère post-culturelle ?
Cette recherche a comme objectif d’interroger la manière dont se sont transformés ces événements utilisés par les politiques urbaines qui, confrontées aux nouvelles crises, sont en quête de nouvelles possibilités.

Miléna Koutani

Cristina S. Alagarra est architecte DPLG diplômée de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de l’Université Polytechnique de Madrid en juin 2010. Elle effectue ensuite un post-master recherche en architecture ENSA Paris-La Villette en 2020 : « Repenser la ville par l’expérimentation créative ». Chargée de projet dans des chantiers comme la réhabilitation du Ministère de la Défense à Paris ou le Palais de Justice à Béziers, Cristina est également Directrice de coordination France pour le Festival International d’Architecture et Design dans l’espace public, Concéntrico. Conception de scénographies urbaines et installations éphémères.

 

Milena Koutani_Portrait

Titre de la thèse : Concept du Commun et alternatives urbaines

Directeur de thèse : Bruno Proth
Laboratoire de rattachement :
Architecture Territoire Environnement (ENSA Normandie) / ED 556 HSRT
Financement : sans financement
Date de 1ère inscription en thèse : 2020

Ce projet de thèse a pour objectif d’évaluer des alternatives urbaines, allant de la réinterprétation du modèle howardien des Garden Cities à la création d’éco-lieux. Le concept du Commun sera essentiel dans l’évaluation des propositions et des expérimentations. Il s’agira de mesurer son implication dans l’architecture et l’urbanisme en train de se faire et permettra de considérer autrement la résilience, l’autonomie et la soutenabilité dans les projets urbains.
Nous analyserons les relations entre l’espace et les transformations en cours, liées aux crises environnementales, socio-économiques et sanitaires. En somme, ce qui était jusqu’alors renvoyé au seul champ utopiste peut aujourd’hui structurer et stimuler les transformations urbaines. Par l’étude d’alternatives urbaines, ce projet de thèse vise à analyser de nouvelles formes de liens mutualistes, solidaires et coopératifs. Il s’appliquera à répondre à la problématique suivante : en quoi les alternatives urbaines, dans lesquelles le Commun jouerait un rôle structurant, pourraient répondre aux enjeux socio-économiques, environnementaux et sanitaires du XXIe siècle ?

Guillaume Nicolas

Guillaume NICOLAS est diplômé architecte DPLG (2005) et ingénieur TPE (2002). En parallèle d’une pratique d’architecte, il a commencé à enseigner en 2015. Depuis 2020, il se consacre à l’enseignement et à la recherche. Membre du domaine d’études Expérimentation, ses travaux portent sur les enjeux écologiques de l’architecture, qu’elle soit savante ou vernaculaire, au croisement des questions techniques et sociales.

 

 

©ENSA Normandie

Titre de la thèse : Enquête sur les transformations architecturales et paysagères des clos-masures par les modernisations de l’agriculture (1945-2050)

 

Directeur de thèse : Valéry Didelon
Laboratoire de rattachement : Architecture Territoire Environnement (ENSA Normandie) / ED 556 HSRT
Financement : sans financement (enseignant-chercheur des ENSAs)
Date de 1ère inscription en thèse :
2021

Les pratiques des agriculteurs se trouvent aujourd’hui au croisement de deux modernisations potentiellement antagoniques : la révolution productiviste amorcée dans les années 1960 et toujours à l’œuvre aujourd’hui, et la nécessaire révolution écologique pour faire face aux enjeux de l’Anthropocène. Les clos-masures, figure architecturale représentative des fermes traditionnelles du pays de Caux, n’échappent pas à cette tension. Objet économique, écologique, mais également patrimonial – puisqu’elles sont en voie d’inscription à l’Unesco -, ces fermes normandes méritent une enquête pour mettre au jour les forces à l’œuvre dans leur transformations architecturales et paysagères. Par une démarche anthropologique, cette recherche vise à éclairer les liens entre agriculture et architecture et à explorer les conditions d’une voie contemporaine aux pratiques paysannes.

Léna Tullifer

Léna Tullifer est architecte diplômée d’état de l’ENSA Normandie depuis 2021. Elle a travaillé au laboratoire de recherche ATE, pour la rédaction d’une fiche de synthèse sur les impacts du changement climatique sur l’urbanisme de la Métropole Rouen Normandie, pour le GIEC local. Elle a poursuivi en tant que chargée de recherche pour le projet ARCHI-ADAPT, qui vise à connaître la vulnérabilité de l’architecture face aux canicules.

 

Léna TULLIFER

Titre de la thèse : Stratégies territoriales dʼadaptation atténuante au changement climatique. Application sur la Métropole Rouen Normandie

Directeur de thèse : François Fleury
Co-encadrante de thèse : Noura Arab
Laboratoire de rattachement : Architecture Territoire Environnement (ENSA Normandie) / ED 556 HSRT
Financement : Ministère de la Culture, BRAUP
Date de 1ère inscription en thèse : 2023


La problématique du changement climatique et plus particulièrement, des canicules touchant directement les centres des villes est de mieux en mieux connue. Parallèlement, le réaménagement des espaces publics demande à être interrogé au vu des réponses proposées.
La thèse vise à analyser les stratégies d’adaptation des espaces publics au changement climatique, pour les évaluer. Considérer l’adaptation « atténuante » plutôt que la seule atténuation oblige à intégrer concrètement un ensemble de problématiques nouvelles. Il s’agira de caractériser les perceptions et les ambiances thermiques des espaces publics pendant les canicules, par des données à la fois quantitatives et qualitatives. Cette caractérisation conduira à l’identification de stratégies d’adaptation « atténuante » des espaces aménagés.
La prise en compte de la dimension locale implique une réflexion tridimensionnelle, sur le climat, sur la forme et sur le comportement. Elle permet également de repositionner dans les réflexions stratégiques d’aménagement, des éléments comme l’eau, très souvent citée dans les guides de solutions de rafraîchissement urbain, mais aussi importante dans la vision territoriale de Rouen.

Alexis Desplats

Architecte diplômé de l’ENSA Normandie en 2021 où il a fondé l’association de photographie argentique. Depuis longtemps investi dans les milieux associatifs et éducatifs, il a démarré en mars 2023 une thèse CIFRE sur les rapports entre pédagogie et architecture et particulièrement la question du chantier pédagogique. Il collabore régulièrement à Topophile et Séquence bois et il travaille au sein de l’agence Dumont Legrand Architectes basée à Paris.

 

 

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Titre de la thèse : Architecture et éducatiοn, vers le chantier pédagοgique : la fabrique des êtres

Directeur de thèse : Bruno Proth
Laboratoire de rattachement : Architecture Territoire Environnement (ENSA Normandie) / ED 556 HSRT
Financement : CIFRE (ANRT) – Agence Dumont Legrand Architectes
Date de 1ère inscription en thèse : 1er mars 2023

Les recherches d’Alexis Desplats visent à mettre en évidence les bénéfices que les pédagogies actives peuvent offrir aux édifices scolaires et à la pratique architecturale en agence. C’est-à-dire trouver dans un projet les interstices permettant des temps de pédagogies et de transmission.

Il s’agira donc d’identifier les conditions et les outils permettant la mise en place d’ateliers de sensibilisation et de fabrication lors d’un chantier dans un établissement scolaire. (façonnage de briques de terre crues par exemple) Les objectifs pour les enfants sont : une transmission intergénérationnelle de savoirs avec les artisans, les ouvriers et tous les acteurs présents sur un chantier, un apprentissage par la pratique (la classe dehors), la possibilité de s’investir dans leur lieu d’éducation et de laisser une trace de leur passage.

Dans ce travail collaboratif, l’objectif est de “planter des graines” : développer une sensibilité à la matière dès le plus jeune âge, de manière à faire émerger de nouvelles vocations chez nos écoliers.

L’école devient ainsi à travers le chantier l’occasion de produire des communs en touchant les enfants, leurs parents, le personnel de l’école, les associations locales et les services de la ville.