Conférence – « Autogestion et croissance urbaine » par Marion Verdiere

Le 24/04 à 18h – Amphithéâtre Jean Duminy –

Vers la possibilité d’un développement territorial inclusif ? –

Plus de la moitié de la population mondiale vit dans des zones urbaines, et ce chiffre devrait augmenter à 66 % d’ici à 2050 (1), principalement dans les pays en développement. Lima, située dans une zone sismique, avec une population dépassant les 10 millions d’habitants, illustre parfaitement les défis de la croissance urbaine non planifiée, dont 93 % est considéré comme informel (2). Cette réflexion propose d’examiner des initiatives locales d’autogestion qui transcendent cette approche, afin de comprendre comment les architectes peuvent contribuer à un développement urbain plus équilibré et inclusif.

(1) United Nations, Department of Economic and Social Affairs, «World Urbanization Prospects: The 2018 Revision».
(2) Fort y Espinoza, Mapeo y tipología de la expansión urbana en el Perú.

Lien de visionnage ICI

Dans le cadre de l’Atelier de projet « Master Class » – S06 semestre exploratoire / Enseignant : Valery Didelon

© Marion Verdiere – dans le cadre du projet mené par l’association Mano a Mano Perú

 

Rendus pédagogiques - Intensif S03 - Construire

Présentation – « Rassembler » par Guillaume Nicolas

Le 20/02 de 13h30 à 14h – Parc École

Équipe d’intensif
TPCAU : Bertrand Verney, Guillaume Nicolas, Guillaume Duranel, Franck Bichindaritz, Félix Pareja, Léonard Kadid
STA : Laurent Mouly, Benoît Flin, Carole Lemans
OMI : Felipe Ribeiro, Pierre-Antoine Sahuc

Avec le soutien logistique de Yacine Fellahi, Jean-Charles Alzon et Olivier Renaux

Rdv devant la construction en forme de flèche – Voir photo

 

Sortie secret Santa au bowling de Rouen

Ça s’est passé mardi dernier ! Les étudiants internationaux, leur parrain, et l’équipe du service partenariats et international se sont retrouvés pour une sortie bowling et secret Santa !
Une belle occasion d’échanger des cadeaux, de faire des strikes sur les pistes de bowling et surtout de souhaiter un bon retour aux étudiants en fin de mobilité !!

N’hésitez pas à rejoindre l’équipe de parrains d’étudiants internationaux pour le semestre prochain!

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Ancien enseignant et président du Conseil d’administration

Disparition de Jean Duminy, architecte, urbaniste, aquarelliste et grande figure de l’École
La carrière et la réussite de Jean Duminy, marquées par la diversité de ses activités, à la fois : élu, enseignant, architecte, urbaniste, ingénieur, se sont nourries des particularités de ces fonctions et métiers, et, en tant que professeur, qu’il a su transmettre…
Enseignant de 1966 à 1994, Président du conseil de gestion de l’unité pédagogique d’architecture en 1979, Président du conseil d’administration de l’ENSA Normandie de 1979 à 1994, Jean Duminy a profondément marqué l’histoire de l’enseignement de l’architecture à Rouen par ses propositions de transformations pédagogiques.
La pluridisciplinarité : il la défend et il la pratique dans l’exercice de ses fonctions. Que ce soit à la SCEC avec ses 3 associés, ou à la SOREPA puis en tant que Directeur général de URBA CONSEIL. Cette pluridisciplinarité, il l’introduit dans la démarche d’élaboration des projets urbains, et elle permet notamment d’enrichir et de donner du sens à la méthode dite : « des scénarios contrastés » qu’il a développé pendant toute sa carrière.
Cette méthode, qui a pour objectif de définir des invariants stratégiques et co-construits pour aboutir à un scénario final et politiquement assumé et partagé, il la développe en France et à l’étranger. Citons notamment : Le schéma d’aménagement de la Vallée de l’Oise, ou du littoral Breton, la région de Moravie-Silésie en République tchèque , en Uruguay et Turin… Cette méthode, intègre également la concertation au cœur des projets. Celle-ci prend en compte les visions des parties prenantes (élus, habitants, forces vives, techniciens, institutionnels…) afin de permettre aux projets d’être mis en œuvre plus facilement dans un climat plus apaisé, mieux compris et plus légitime. L’opération du cœur de ville de CRAN GEVRIER est, à cet égard, la référence, malgré les difficultés rencontrées et les adaptations à prendre en compte, pendant plus de 20 ans.
Ses compétences ont également été largement reconnues à la DATAR qui le nomme expert français à la commission Européenne pour les politiques d’aménagement des littoraux. Dans ce cadre, il rédige le guide d’aménagement du littoral européen et est désigné Expert pour la ville de Venise afin de trouver des solutions visant à réduire l’enfoncement de la ville…

Puis, toutes ses activités associées à la passion de ce métier et à la soif de le transmettre ont amené Jean Duminy à créer en 1988 l’Institut Européen d’Aménagement et d’Architecture (INEAA) et à proposer, dans ce cadre, une formation post-diplôme au sein d’un réseau de nombreux établissements européens d’enseignement supérieur et de recherche dans les domaines de l’aménagement du territoire, de l’urbanisme et de l’architecture, pour apprendre LA méthode, SA MÉTHODE du projet urbain intégré et participatif… En somme, un métier qui nécessite la maîtrise de l’approche systémique, créative, prospective et itérative! Mais aussi, un métier de passion, par sa complexité : jeux d’acteurs, multiscalaire, enjeux politiques, contraintes et évolutions réglementaires, contraintes techniques et environnementales… Un métier, qui, de par sa nature et son objectif : à savoir interagir et modifier les Villes de demain pour nous et nos enfants…  il est indispensable d’être convaincu mais humble à la fois.

A la retraite, Jean Duminy retrouve « le droit à la création » comme il aimait le dire. Aquarelliste remarquable, il s’évade en 2001 vers la Toscane pour y reprendre ses pinceaux et se consacrer pleinement à la peinture. Nécessairement, ses aquarelles sont le reflet d’une vie riche, intense, multiple, contrastée, enrichie par ces nombreux voyages.

Christelle Oghia, Laurent Protois et Stéphane Rioland

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Jean Duminy,

avec la plaque de l’amphithéâtre
portant son nom à l’occasion du
6e séminaire HEnsA20 en mai 2019


Les aquarelles

© ensa normandie

L’École habilitée à délivrer le doctorat pour les thèses préparées au sein du laboratoire de recherche ATE

L’ENSA Normandie est désormais habilitée à délivrer seule le diplôme national de doctorat qui, jusqu’ici, était co-délivré avec l’Université de Rouen Normandie, et cela pour une durée de 5 ans. À l’ENSA Normandie, les doctorats sont préparés au sein de son laboratoire : ATE. Après la reconnaissance de ce groupe de recherche en Équipe d’accueil en 2016 puis en 2019 en Unité de recherche, 2023 marque donc une nouvelle étape dans la vie de cette structure de la recherche à l’ENSA Normandie. Actuellement 11 doctorants et doctorantes préparent leur thèse à ATE. Et une vingtaine de membres interrogent l’architecture, le territoire et l’environnement à travers des approches complémentaires.

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Un arbre offert par la ville de Rouen pour le renouvellement de la convention de gestion du parc Lucien Fromage

Mardi 21 novembre, un chêne rouge d’Amérique a été planté dans le parc Lucien Fromage dans le cadre du renouvellement de la convention de gestion de celui-ci. Le Département, les villes de Darnétal, Rouen et l’ENSA Normandie sont les signataires de cet accord marquant notamment la volonté de préserver la biodiversité de ce parc exceptionnel de 2,5 hectares en plein cœur urbain. La perspective, à moyen terme, est la création d’un parc public à destination des habitants et valorisant l’architecture et la création .
En présence de Séverine Groult, conseillère départementale de la Seine-Maritime, Jean-Michel Beregovoy, adjoint au maire de de Rouen, Christian Lecerf, maire de Darnétal et Raphaël Labrunye, directeur de l’ENSA Normandie.

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De 17h30 à 18h30 - Amphithéâtre Jean Duminy -

Projection – Terra Movida

Projection des 10 films réalisés dans le cadre de l’intensif « Ressources » S03 et de l’enseignement « Représentation de l’architecture ».

Enseignants et enseignante : Joseph Altuna, César Canet, Fabrice Drain et Catherine Simonet

Visuel : ©Catherine Simonet

Par Caroline Maniaque

Conférence – L’aventure du Whole Earth Catalog

Cycle architecture à lire –

18h00 – Amphithéâtre Jean Duminy –

Le livre raconte la naissance, le développement et la fin d’un magazine qui parut cinq fois entre le début et la fin des années 1970, se diffusa hors de tout cadre institutionnel et économique traditionnel, se vendit à un million d’exemplaires aux États-Unis et en Europe et inspira une version française. Il informait très concrètement ses lecteurs de l’actualité des recherches de la contre-culture américaine pour vivre différemment : comment construire un dôme géodésique, fabriquer son compost ou concevoir une architecture solaire, ainsi que des dernières publications dans les domaines pratique ou scientifique. Le catalogue associait démarche écologique, sensibilité hippie et intérêt pour la cybernétique. Paradoxalement, il annonçait ainsi la transformation de nos sociétés par les nouvelles technologies de l’information.

Caroline Maniaque est architecte et docteure en histoire de l’architecture. Ses travaux sont orientés sur les contre-cultures américaines des années 1960 et 1970. Elle est notamment l’auteure de l’ouvrage Go West ! Des architectes au pays de la contreculture, publié en 2014.

Discutante : Gabriella Trotta-Brambilla

Responsables scientifiques du cycle de conférences « Architecture à lire » : Caroline Maniaque et Gabriella Trotta-Brambilla, architectes, enseignantes et chercheuses à l’ENSA de Normandie et au Laboratoire de recherche ATE (Architecture, Territoire, Environnement) / ENSA Normandie / Normandie Université.

Lien de visionnage ICI

Visuel : ©Caroline Maniaque

L’École s’engage dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles

Depuis 2020, l’École mobilise ses différentes communautés dans la lutte contre les violences harcèlements sexuels et sexistes. Acteur du système éducatif, l’ENSA Normandie est signataire de la convention régionale 2020-2024 pour l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans l’enseignement. A ce titre, un atelier de sensibilisation contre le harcèlement de rue s’est déroulé jeudi dernier. Cette action, animée par l’association En avant toute(s), a réuni une cinquantaine de personnes dans l’amphithéâtre Jean Duminy. Une campagne d’affichage du « Violentomètre » a également été déployée dès la rentrée dans notre établissement et, prochainement, des sacs à sandwich et serviettes avec les numéros utiles seront distribués au niveau de la cafétéria. Aussi, chaque année, les primo entrants sont sensibilisés durant 3h pour notamment identifier et comprendre ce qu’est le harcèlement sexuel mais aussi toutes les formes de comportements hostiles à connotation sexuelle et de violences sexuelles.

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Yves Ambroset par Valter Balducci

Yves Ambroset nous a quitté le 4 novembre dernier. Yves était une personnalité exceptionnelle qui a cherché avec courage et acharnement sa voie personnelle. Né en 1958 à Talange, en Moselle, il a été inscrit à la Licence de la Faculté de philosophie de l’Université de Lorraine à Nancy entre 1976 et 1979, pour ensuite se former au métier d’instituteur entre 1981 et 1984, métier qu’il exercera jusqu’en 1987. Cette année-là est celle de l’un des changements radicaux de sa vie : il commence une nouvelle carrière comme directeur d’une entreprise de commerce. Et cette expérience signe sa rencontre avec le design.

En 2002, à 44 ans, il s’inscrit à l’École nationale supérieure d’architecture de Normandie, d’où il sortira en 2006 avec son diplôme et un projet de fin d’étude noté avec la mention « très bien » et publié dans un Cahier de l’Ensa Normandie. C’est durant cette période d’étude que Yves visite le Piémont où il fait la rencontre de l’architecte et designer italien Angelo Mangiarotti (1921-2012). Cette rencontre sera un événement décisif dans sa carrière. Sur l’œuvre de Mangiarotti, il construira un projet de recherche de quatrième année, Les dynamiques à l’œuvre dans la génèse des formes d’Angelo Mangiarotti. Après l’obtention de son diplôme d’architecte, et avec son habilitation à l’exercice de la maîtrise d’œuvre en nom propre en poche, il exerce comme architecte en France et en 2010 fonde avec Swanhild Brisset et Paterne Bulcourt, « La Manufacture d’Architecture ».

Son intérêt pour l’architecture, pour l’œuvre de Angelo Mangiarotti et pour l’Italie ne vont plus le quitter. En 2008, il intervient à Canelli lors d’une conférence sur la reconnaissance du territoire piémontais des Langhe comme patrimoine de l’Unesco. Puis, il achète une maison en Italie, à Alice Bel Colle, pour s’y installer durablement. C’est le moment de la création de sa propre agence, la « Bottega di architettura ». A partir de 2007, il commence à acheter des documents et des œuvres originales de Mangiarotti afin de constituer sa propre collection personnelle. A la disparition de Mangiarotti en 2012, il se rapproche de la Fondation Angelo Mangiarotti créée par les héritiers, et il devient membre du Comité scientifique. Entre 2012 et 2018 il élabore, avec Anne, la fille de Mangiarotti, et le critique d’architecture suisse François Burkhardt un projet d’exposition sur Mangiarotti qui sera, par la suite, proposée au Centre Pompidou à Metz, au Moma à New York, et au Mak à Vienne, mais le moment n’était pas encore arrivé pour sa réalisation.

Puis, un autre revirement bouscule encore sa vie. En 2018, à soixante ans, il réussit le concours d’entrée au très convoité et prestigieux Doctorat de recherche en Storia dell’architettura de l’Istituto universitario di architettura di Venezia. Sans surprise, son projet de recherche concerne la figure de Angelo Mangiarotti, dont il connaissait parfaitement l’œuvre et à l’archive duquel il avait accès. La thèse, dont le titre est Angelo Mangiarotti il film e i manoscritti. Impatto del primo periodo 1943-1955 nella formazione intellettuale e progettuale dell’architetto, a été suivie par les professeurs Maria Bonaiti et Marco Mulazzani. Lors de ses recherches doctorales, Yves n’a pas cessé de rechercher des pistes, en interrogeant les personnalités que Mangiarotti avait côtoyées et en suivant les traces de documents absents de l’Archive historique de la Fondation. C’est ainsi que pendant ses recherches doctorales, Yves retrouve un document que l’on croyait perdu, le film que Mangiarotti avait conçu et tourné en 1953, Posizione dell’architettura, avec les musiques de Riccardo Malipiero et les paroles de Alfonso Gatto. Bien qu’encore doctorant, il était devenu une personnalité incontournable des études sur Mangiarotti en Italie. Avec Federico Bucci, il participe comme responsable de la section des archives historiques à l’exposition Angelo Mangiarotti e l’immaginazione politecnica: opere inedite e ritrovate au Politecnico di Milano (Commissaires Ingrid Paoletti, Matteo Ruta et Maria Pilar Vettori, avril-mai 2023).

Le 15 mai 2023, il organise une remarquée Journée d’étude Intorno a « Posizione dell’architettura », avec projection du film retrouvé. En vue de la soutenance prochaine de sa thèse, Yves avait envoyé un article sur Mangiarotti aux Cahiers de la recherche architecturale, urbaine et paysagère ; on peut espérer que, bien que posthume, cet article puisse trouver la voie de la publication. Malheureusement, avec sa disparition prématurée, la présentation prévue de ses travaux doctoraux lors d’un séminaire à l’École d’architecture de Normandie, qui était à l’étude depuis le printemps dernier, ne pourra pas se tenir…

Valter Balducci

Découvrez la Fondation Angelo Mangiarotti en cliquant ICI

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