Caroline Maniaque

Conférence – Inflatable structures

Le mercredi 20 novembre 2024  à 13h3°
École d’architecture, Séville (Espagne)

Caroline Maniaque a donné une conférence intitulée « Inflatable structures from military use to psychedelic environments of North American alternative culture » dans le cadre du cycle de conférence « Master en Arquitectura » à l’école d’architecture de Séville.

 

visuel : affiche de l’événement

 

Recettes urbaines pour être labellisé Capitale Européenne de la Culture : de la ville souhaitée au territoire réinventé

Soutenance de thèse – Cristina Sanchez-Algarra

jeudi 12 décembre 2024
à 14h00 –
Amphithéâtre Jean Duminy – ENSA Normandie

Cristina SANCHEZ-ALGARRA soutiendra sa thèse de doctorat ayant pour titre « Recettes urbaines pour être labellisé Capitale Européenne de la Culture : de la ville souhaitée au territoire réinventé ».

Cette thèse de doctorat a été préparée en sein du laboratoire ATE, sous la direction de Bruno PROTH, professeur, ENSA Normandie, ATE et co-encadrée par Dominique DEHAIS, professeur honoraire, ENSA Normandie, ATE.

Membres du jury
Laurent DEVISME, rapporteur – Professeur – Nantes Université
Cristina MAZZONI, rapporteure – Professeure – ENSA Paris-Belleville
Marc DUMONT, examinateur – Professeur – Université de Lille
Françoise LUCCHINI, examinatrice – Maîtresse de Conférences HDR – Université de Rouen Normandie
Elise PALOMARES, examinatrice – Professeure – Université de Rouen Normandie
Elsa VIVANT, examinatrice – Professeure – École des Ponts Paristech

La soutenance sera retransmise en direct en cliquant ICI

 

Résumé

Cette thèse analyse la construction des candidatures des villes françaises au label Capitale Européenne de la Culture pour l’année 2028 jusqu’à la désignation de Bourges au mois de décembre 2023 après une compétition nationale exacerbée. Ces candidatures sont étudiées comme des initiatives capables de construire des récits établissant les lignes directrices de la production urbaine, ce label étant un outil exaltant l’image prospective d’une ville. La recherche interroge sur la manière dont la préparation d’un projet culturel d’envergure internationale permet de réfléchir aux conditions contemporaines du processus de fabrication des villes et de ses espaces, matériellement ou socialement conçus.
En complément des études urbaines s’intéressant à l’héritage post-événement et à travers l’analyse à vif de neuf villes candidates, et plus spécifiquement des finalistes Bourges, Clermont-Ferrand, Montpellier et Rouen, nous explorons les stratégies pour élaborer un discours prétendument fédérateur s’adressant néanmoins à des publics variés aux attentes divergentes. À cet égard, ce label est un catalyseur d’analyse édifiant, dans la mesure où nous nous intéressons aussi aux instrumentalisations possibles de ce narratif qui, puisant dans la force symbolique de l’art et de la culture pour asseoir certains agendas politiques, contribuerait à pacifier les tensions sans pour autant dépasser les clivages partisans, territoriaux et sociaux. Notre étude est plus particulièrement orientée vers deux sujets : la construction territoriale et la stratégie urbaine pour pouvoir accueillir l’événement.
Dans un contexte marqué par l’imbrication de crises – territoriale, économique et environnementale –, nous questionnons les paradigmes perceptibles dans les dossiers de réponse à l’appel à candidatures et les positionnements des villes candidates face aux enjeux urbains contemporains. Pour ce faire, nous portons notre attention sur les projets imaginés déconnectés ou en lien avec les politiques publiques existantes et les images et références urbaines évoquées, l’objectif étant de vérifier si le concept de « ville réussie », cher au discours européen, se traduit par une unique réponse politique, sociale, économique et urbaine.

 

visuel : Façade de la Métropole Rouen Normandie avec les couleurs de la candidature de la Ville de Rouen. Photo © Cristina Sanchez-Algarra

Palais de l’Institut de France - Palais d'Iéna

Colloque – Auguste Perret, 1874-1954 : un anniversaire

28-29 novembre 2024
de 9h30 à 18h00 (Ouverture de l’auditorium à 8h45)
Palais de l’Institut de France – Palais d’Iéna
auditorium André et Liliane Bettencourt (3, rue Mazarine – Paris VIe)

À l’occasion du 150e anniversaire de la naissance et du 70e anniversaire du décès d’Auguste Perret (architecte dont l’œuvre majeure : la reconstruction de la ville du Havre, figure sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco), la fondation Auguste Perret – Académie des beaux-arts souhaite lui rendre hommage avec un colloque international. Cet événement doit permettre de dresser l’actualité des réflexions historiques et patrimoniales sur la pensée et l’œuvre de l’architecte.

Huit sessions et deux tables rondes permettront d’explorer les multiples facettes de l’oeuvre d’Auguste Perret. La première journée vise à mettre en lumière l’ampleur de son oeuvre qui ne se résume pas à la question des bétons mais permet d’interroger l’ensemble des échelles de l’architecture et la posture complexe d’un intellectuel-constructeur déjà reconnu de son vivant. La seconde journée se tourne résolument vers l’oeuvre vivante d’Auguste Perret. La restauration de ses édifices pose certains défis, en termes de matérialité mais aussi d’usages, comme l’illustre le centre reconstruit du Havre, inscrit au patrimoine mondial par l’UNESCO. Auguste Perret, dont le rayonnement dépasse les frontières de l’hexagone, demeure une référence pour de nombreux praticiens, tout au long du XXe siècle. La dernière table ronde interrogera également son héritage contemporain.

 

Le jeudi 28 novembre, Sébastien Cherruet, maître de conférence à l’ENSA Normandie et chercheuse à ATE, fera une intervention intitulée « Mobilier et aménagement intérieur, matrice d’un dialogue des arts ? ».
Le vendredi 29 novembre, Marie Gaimard, maîtresse de conférence à l’ENSA Normandie et chercheuse à ATE,  fera une communication intitulée « Filiations théoriques entre Auguste Perret et André Ravéreau ».

Sébastien Cherruet est membre du bureau de la Fondation Auguste Perret. Avec Marie Gaimard, ils sont sont tous deux membres du comité d’organisation.

 

Téléchargez le programme ICI
Plus d’informations et inscription gratuite ICI.

visuel : affiche colloque « Auguste Perret, 1874-1954 : un anniversaire »

Recontre au Forum - maison de l'Architecture de Normandie

Archi-lectures – <i>Le M’Zab, une leçon d’architecture</i>

27 novembre 2024
18h
Le Forum – maison de l’architecture de Normandie
48 rue Victor Hugo – 76000 Rouen

Marie Gaimard et le Forum – maison de l’architecture de Normandie proposent cette année un nouveau rendez-vous autour de livres consacrés à l’architecture : traité, essai, nouvelle… Prétexte à redécouvrir de grands classiques, ou essayistes moins connus, ce cercle de lecture est pensé comme un moment de convivialité et de partage sur les grands mouvements de pensée liés à l’histoire de l’architecture.

Le premier rendez-vous aura lieu le 27 novembre autour de Le M’Zab, une leçon d’architecture d’André Ravereau, paru en 1981 et réédité en 2024 aux éditions Parenthèses.

Gratuit sur inscription.
Plus d’informations et inscriptions ICI

visuel © Le Forum – Maison de l’architecture de Normandie

sous la direction de Valéry Didelon

Parution – <i>Ce que l’architecture fait à l’écologie</i>

Nous vous annonçons la parution de l’ouvrage Ce que l’architecture fait à l’écologie, sous la direction de Valéry Didelon, aux éditions 205.

Plusieurs rendez-vous sont prévus pour présenter l’ouvrage :
– le mardi 12 novembre à 19h30 à la librairie Volume, à Paris, en présence de Valéry Didelon et Julien Choppin
– le mardi 26 novembre à 18h30 à la librairie Archipel, à Lyon, en présence de Valéry Didelon et Ivan Mazel
– le mercredi 4 décembre à 19h à Recyclart, à Bruxelles (Belgique), en présence de Valéry Didelon, Lionel Devlieger et Julie Neuwels

 

Résumé de l’ouvrage

En contrepoint de l’abondante littérature existante qui porte sur ce que l’écologie fait à l’architecture, le présent ouvrage renverse la perspective et ouvre un débat. Les auteurs qu’il rassemble, chercheurs et praticiens, s’y interrogent en effet sur les multiples manières qu’ont les acteurs de l’aménagement des espaces construits – architectes, paysagistes, ingénieurs, etc. – de façonner les attentes de la société en matière de lutte contre le dérèglement climatique, l’épuisement des ressources et l’effondrement de la biodiversité. Ce que l’architecture fait à l’écologie montre que leurs pratiques et discours déterminent les conditions de production du cadre bâti autant qu’ils sont déterminés par celles-ci. Dans cet ouvrage, l’architecture est ainsi considérée comme l’un des laboratoires où s’inventent la technique, l’esthétique et plus encore l’éthique qui peut orienter et guider l’action collective dans le monde qui vient.

Auteurs.rices:
Lionel Devlieger, ingénieur-architecte et historien
Julien Choppin, architecte
Philippe Coignet et Alice Hallynck, architectes
Marcos Colina, architecte
Gaël Huitorel et  Alexandre Morais, architectes
Delphine Hyvrier, doctorante et artiste
Ivan Mazel, architecte-urbaniste et docteur en architecture,
et Marie Flécheux, Thierry Joffroy, Julien Nourdin, David Rodrigues-Soares, Yannick Sieffert
Victoria Mure-Ravaud, architecte, chercheure, enseignante
Julie Neuwels, architecte et docteure en Art de bâtir et Urbanisme
Natalia Petkova, architecte

Cet ouvrage a bénéficié du soutien du laboratoire ATE, de l’ENSA Normandie et du ministère de la Culture.

Plus d’information sur l’ouvrage, cliquez ici

visuel : couverture de l’ouvrage Ce que l’architecture fait à l’écologie, éditions 205, 2024

Publié le

Séminaire – Culture de la recherche 12

Jeudi 21 novembre 2024 – De 10h45 à 12h30 –

Le laboratoire ATE organise la 12e édition de son séminaire Culture de la recherche sur la thématique « LABELS. L’identité culturelle des villes en question ».

À cette occasion, deux intervenantes présenteront l’avancement de leurs travaux et de leurs réflexions :

– Cristina Sanchez-Algarra, doctorante au laboratoire ATE, ENSA Normandie,
– Marina Rotolo, docteure, MCFA, IPRAUS/AUSser ENSA Paris-Belleville.

Le séminaire se déroulera en Petit amphi  de 9h30 à 12h30.

Cette 12e édition du séminaire « Culture de la recherche » est organisée par Caroline Maniaque, professeure, chercheuse au laboratoire ATE, ENSA Normandie

Télécharger le programme en cliquant ICI.

 

Université Caen-Normandie

Colloque – Le Patrimoine de la Reconstruction : connaître, pérenniser et adapter, transmettre et valoriser

14-15-16 novembre 2024 –
Amphithéâtre de la MRSH – Université Caen-Normandie (Esplanade de la Paix – Caen) –

À l’occasion des 80 ans du Débarquement et de la Bataille de Normandie, le colloque « Le Patrimoine de la Reconstruction : connaître, pérenniser et adapter, transmettre et valoriser » explore l’impact de ces événements sur la région et la vaste entreprise de reconstruction qui a suivi.

Organisé par la Région Normandie, l’École nationale supérieure d’architecture de Normandie et la Maison de la Recherche en Sciences Humaines, cet événement mettra en lumière le patrimoine architectural d’après-guerre et les défis contemporains de sa réhabilitation.
Le label « Patrimoine de la Reconstruction en Normandie », créé en 2019, sera également à l’honneur, illustrant la reconnaissance de ce patrimoine unique. Rejoignez-nous pour trois jours de discussions enrichissantes sur l’urbanisme, l’architecture et la mémoire collective. »

Patrice Gourbin, maître de conférence à l’ENSA Normandie et chercheur à ATE, est membre du comité scientifique.

Gabriella Trotta-Brambilla, maîtresse de conférence à l’ENSA Normandie et chercheuse à ATE, Claire Rosset, ingénieure de recherche et chercheuse à ATE et Joumana Charif-Yakan feront une communication intitulée « Petites villes reconstruites en Normandie, patrimoine et projets urbains ».

Plus d’informations et programme ICI
Inscription gratuite ICI.

visuel affiche colloque « Le Patrimoine de la Reconstruction »

Présentation à l'Universidad Pontificia Bolivariana de Medellin, Colombie

Exposition hors les murs- Mai 68 ! L’Architecture aussi + Colombie

Du 8 octobre au 30 novembre 2024 l’Universidad Pontificia Bolivariana de Medellin (Colombie) accueillera l’exposition « Mai 68 ! L’Architecture aussi + Colombie ».

Après avoir voyagé en France, la version itinérante de « Mai 68 : l’architecture aussi » est présentée pour la première fois à l’étranger, pour mettre en lumière les liens entre la rupture des années 60 et 70, les transformations dans l’enseignement et la pratique de l’architecture en France et leurs résonances ailleurs dans le monde, en l’occurrence ici en Colombie. L’exposition originale est ainsi augmentée d’un addendum spécial sur la Colombie, qui enrichit la réflexion issue de l’analyse du cas français et met en valeur les transferts que les hommes, la culture matérielle et les médias ont favorisés.

Le 8 octobre 2024, la conversation inaugurale suivie d’un vernissage réunira les commissaires de l’exposition originale et ceux du projet colombien : Caroline Maniaque (ENSA Normandie), Éléonore Marantz et Andrés Ávila (Paris 1-Panthéon-Sorbonne), David Vélez (UPB Medellín).

 

Visuel de l’exposition

Centre de recherche Histoire Culturelle et Sociale de l'Art - INHA

Séminaire de recherche – Architecture et milieux naturels

15 octobre 2024
18h-20h
Centre de recherche Histoire Culturelle et Sociale de l’Art – INHA

Marie Gaimard interviendra dans le séminaire de recherche « Architecture et milieux naturel » organisé le 15 octobre 2024 à l’Institut National d’Hsitoire de l’Art.

Organisé par Jean-Philippe Garric et Eléonore Marantz, le séminaire de recherche propose une série de 5 séances thématiques qui s’intéressent à la façon dont l’architecture – de l’habitat au territoire – utilise, réordonne, réinvente, s’approprie la nature. Marie Gaimard proposera une communication intitulée « Hydraulique et architecture : le « désert paradoxal » d’André Ravéreau ». à l’occasion de la première rencontre de ce cycle intitulé « Ailleurs. Habiter un climat hostile ».

Plus d’informations et programme ICI

 

visuel © HiCSA

Concevoir en bauge aujourd’hui : Contribution au renouvellement de l’architecture contemporaine

Soutenance de thèse – Raphaël Rattier

lundi 14 octobre 2024
14h00
Amphithéâtre Jean Duminy – ENSA Normandie

Raphaël RATTIER soutiendra sa thèse de doctorat ayant pour titre « Concevoir en bauge aujourd’hui : Contribution au renouvellement de l’architecture contemporaine ».

Cette thèse de doctorat a été préparée en sein du laboratoire ATE, sous la direction de François FLEURY, professeur, ENSA Normandie, ATE.

Membres du jury
Erwan HAMARD rapporteur, ingénieur de recherche HDRn Université Gustave Eiffel, GPEM
Nathalie TORNAY rapporteuse, maîtresse de conférence HDR, ENSA Toulouse, LRA
Valéry DIDELON examinateur, professeur, ENSA Normandie, ATE
Antonella MASTRORILLI examinatrice, professseure, ENSAP Lille, LACTH
Steve GOODHEW examinateur, professor, School of Art, Design and Architecture University of Plymouth
Estelle MORLÉ examinatrice, maîtresse de conférence, ENSA Lyon, EVS-LAURE
François STREIFF examinateur, architecte-conseil, PNR des marais du Cotentin et du Bessin

La soutenance sera retransmise en direct en cliquant ICI

visuel : Prototype expérimental CobBauge, image de Raphaël Rattier

Résumé

« Cette thèse porte un regard sur l’architecture récente en bauge en France et au Royaume-Uni, et sur la manière dont les conceptrices et concepteurs adaptent leurs pratiques pour faire émerger la bauge dans leur projet. Elle met en lumière le potentiel de cette technique pour renouveler l’architecture contemporaine, mais aussi pour transformer le processus de conception.

Alors que la bauge, l’une des techniques de construction en terre crue, fait depuis les années 1990 l’objet d’une réémergence dans l’architecture contemporaine, on observe aussi que ses formes et ses dispositifs constructifs diffèrent de l’architecture traditionnelle. D’autre part, malgré ce renouveau, la bauge peine à s’imposer réellement dans le paysage architectural, et les architectes évoquent avec frustration des « freins » à l’utilisation d’une technique en décalage avec la construction conventionnelle. Cette recherche propose alors une lecture inédite des connaissances disponibles susceptibles d’informer la conception et la prescription de la bauge, tout en interrogeant ce que ces connaissances produisent comme pratiques et comme architectures singulières.

Les corpus que nous avons rassemblé, de savoir inscrit, de témoignages d’actrices et d’acteurs de la filière, et d’édifices récents, sont examinés sous trois angles liés à la bauge : celui des phénomènes, celui des imaginaires, et celui des pratiques. Les observations croisées permettent de faire ressortir la fragmentation des connaissances nécessaires à l’évaluation du potentiel de la technique, un renouvellement de l’esthétique dans les discours et dans la production architecturale, à même de transformer plus généralement l’imaginaire de la bauge, et enfin une réappropriation du pouvoir de la maîtrise d’œuvre dans son action conventionnelle avec une transformation de son rapport à la construction et aux intervenant.es du chantier. Ces mises en lumière peuvent alimenter une remise en question de certains paradigmes de la conception architecturale, à l’heure où les enjeux écologiques et sociaux de la construction nous appellent à revoir notre modèle de société.

Cette thèse propose donc un catalogue critique et situé de connaissances sur l’architecture et la construction en bauge, adressées à celles et ceux qui souhaitent concevoir avec cette technique. »