Le laboratoire ATE, en partenariat avec la Fondation FilSeine et l’Union pour l’Habitat Social de Normandie, organise un colloque international les 14 et 15 septembre 2023 à l’ENSA Normandie : « Territoires en transition. Habitat, vieillissement et espaces de vie ».

Le colloque porte l’attention sur l’évolution des formes architecturales et urbaines, ainsi que des pratiques du projet spatial, face aux enjeux du vieillissement démographique. L’augmentation de la part des personnes de plus de 60 ans ou de celles appartenant au grand âge, mais également le vieillissement sans précédent de la population en âge d’activité, nous amènent à interroger les effets du baby-boom et des tensions générationnelles qui traversent la production de l’habitat et les politiques publiques dans le domaine de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire. Il convient de tenir compte du renouvellement des systèmes d’acteurs, des normes et des différents modes d’appropriation des espaces par les habitants. Quels changements majeurs entraîne la transition démographique dans la qualité de vie des populations en milieu urbain ou rural, avec quelles implications pour l’environnement bâti et aménagé, sa conception et ses usages ?

Le colloque contribuera ainsi au débat scientifique et public à travers 13 communications originales et 2 tables rondes rassemblées en 4 sessions thématiques.
Les tables rondes réuniront des élus, des bailleurs sociaux et des associations.
Une conférence publique intitulée «Du chez-soi au chez-nous : des villes à l’épreuve de l’âge » sera donnée le jeudi 14 septembre par Meriem CHABANI, Architecte-Urbaniste, agence New South, Maître de conférences associé, ENSA Paris Malaquais et RCA Londres I Guest Lecturer, HEAD Geneva .

Le colloque est ouvert à toutes et à tous, gratuit, sans inscription. Aucune transmission à distance n’est prévue.

Téléchargez le programme du colloque.

visuel : Euralille, Îlot Saint-Maurice, 2003 (concepteurs : Agence Laloux-Lebecq – architectes : Xaveer De Geyter, Fabienne Fendrich) – photo © Milena Guest, 2022

L’ouvrage Chantiers de ville : échanges, participation et hybridation urbaines, sous la direction de Dominique Lefrançois (enseignante-chercheuse à ATE), avec la collaboration de Cécile Barbier et Nadya Rouizem est paru aux éditions recherches.

La participation des habitants est aujourd’hui portée sur l’étendard d’une ville voulue plus juste et plurielle. Elle n’a de cesse d’être critiquée, et par les habitants désertant les instances de participation, et par les professionnels ou chercheurs de l’urbain. Comment donc changer ou améliorer la donne ? Redonner à la participation la dimension politique qui lui fait défaut ? Faire en sorte que véritablement tous soient impliqués, y compris ceux délibérément ou non à l’écart de la norme ? Comment aussi imaginer une ville que l’impératif écologique nous invite à regarder ou penser autrement ?
(extrait de la présentation de l’ouvrage)

Parmi les nombreux auteurs réunis pour cet ouvrage, Antoine Apruzzese, doctorant au laboratoire ATE, propose une contribution « Démocratie de façade ou construction du politique. La figure de l’architecte participant »

La parution de cet ouvrage a été possible grâce à la participation du laboratoire ATE, du laboratoire AHTTEP-UMR AUSSER CNRS, du Ministère de la Culture et de l’ANR.

Pour découvrir le sommaire ICI

Plus d’informations et commandes après du site de l’éditeur

visuel : couverture de l’ouvrage Chantiers de ville. Échanges, participation et hybridation urbaines, éditions recherches, 2023

[PROLONGATION]

La revue transversale ouvre un appel à articles pour son 7e numéro autour de la thématique Espaces politiques de l’architecture : engagements, expériences, transmission.
Ce numéro est coordonné par Marie Gaimard, maîtresse de conférence à l’ENSA Normandie et chercheuse à ATE, et Gilles-Antoine Langlois, professeur à l’ENSA Paris-Val-de-Seine et chercheur à l’EVCAU.

Cet appel à articles propose d’explorer cette relation architecture / politique selon trois axes d’investigation distincts – l’architecture étant, dans transversale, comprise aux échelles de l’urbain et du paysage et aux régimes d’historicité :

1/ L’engagement politique des architectes et l’examen de son expression dans des manifestations publiques, entretiens diffusés, ouvrages édités, revues d’architecture ; les organisations professionnelles d’architectes, leurs conceptions de l’architecture et leurs visées politiques ; 

 2/ L’œuvre d’architecture elle-même comme instrument affirmé et articulé d’une vision politique de l’espace et conçue comme susceptible de créer la forme d’une transformation de la société ;  

3/ L’enseignement de l’architecture et la politique : analyse des dispositifs d’enseignement mis en place en différentes périodes et différents lieux, de ce qu’ils disent des sociétés qui les constituent et de leurs visions du statut de l’architecte dans la cité, analyse des formations, continuités et contestations de ces pédagogies et de ces visions. 

Les articles sont à envoyer pour le 1er octobre 2023.
Plus d’informations sur l’appel à contributions et la charte éditoriale.

visuel : transversale n°6 – décembre 2022

Aix-la-Chapelle (Allemagne)

Caroline Maniaque interviendra dans le colloque « The architectures of catalogs / The catalogs of architectures » organisé par la RWTH Aachen University les 30 et 31 mars.
Ce colloque se concentre sur l’héritage des catalogues de l’architecture en tant qu’interface entre les différents domaines de la connaissance, de la technologie et de la fabrication.

Plus d’information sur le programme ICI.

visuel : détail du programme du colloque « The architectures of catalogs / The catalogs of architectures » © RWTH Aachen University, 2023

Les Cahiers de la recherche architecturale et urbaine ont fait paraître leur dernier numéro en ligne intitulé « Que font les mobilisations environnementalistes à l’architecture, à l’urbanisme et au paysage ? ».

Ce numéro a été dirigé par Sandra Fiori, Ralph Ghoche et Caroline Maniaque.

Caroline Maniaque co-signe l’introduction du cahier thématique : Ce que les mobilisations environnementalistes font à l’architecture : mises en perspectives internationales et historiques.

Antoine Apruzzese, quant à lui, propose un article issu de ses recherches doctorales en cours : De l’activisme à la négociation urbaine. Dynamiques d’engagement politique et environnemental à la Floating University de Berlin

Retrouvez la revue (comme l’ensemble de ses numéros) en téléchargement sur le site d’Open Edition en cliquant ICI

visuel : logo CRAUP

Paris

L’équipe de recherche AHTTEP/AUSser-ENSAPLV et l’Académie d’Architecture organisent des Journées d’études « Les voyages de l’architecte. Du voyage de formation au voyage professionnel en France et en Europe« , sous la direction de Antonio Brucculeri, Marilena Kourniati (AHTTEP/AUSser, ENSAPLV) et Massimiliano Savorra (Università di Pavia).

Ce colloque, premier d’un cycle international de journées d’études (2023-2026) vise à déconstruire toute interprétation univoque de la notion de voyage.

Marie Gaimard et Caroline Maniaque ont participé au comité scientifique de ces journées d’études. Elles contribueront à la table ronde de clôture de ces rencontres.

Plus d’informations sur le programme ICI.

visuel de l’événement : © Charles Rohault de Fleury (1842), Collections de l’Académie d’Architecture, Paris

Milan (Italie) –

Caroline Maniaque interviendra dans le colloque « Architects in Exile. Stories of New Spatial Experiences » organisé par le Politecnico di Milano les 29 et 30 mai 2023.
Caroline Maniaque, invitée en qualité de Keynote Speaker, proposera une conférence introductive à ces deux journées de rencontre scientifique internationale : « Research perspectives on architects in Exile and migration« .

Plus d’information sur le programme ICI.

visuel : détail du programme du colloque « Architects in Exile. Stories of New Spatial Experiences » – Abdula Akhledic et al., Borisovsky Ponds Complex Project, 1996 (photo courtesy of Ruslan Muradov) © Politecnico di Milano, 2023

18h – Amphithéâtre Jean Duminy –
dans le cadre du colloque « Ce que l’architecture fait à l’écologie » organisé par le laboratoire ATE

*EDIT* pour suivre la conférence en direct : https://webtv.normandie-univ.fr/lives/colloque-ecologie-et-decloisonnement-disciplinaire/

Aristote définit l’économie comme l’art de la gestion d’une maisonnée. Ernst Haeckel définit l’écologie comme l’interaction d’êtres vivants au sein d’un environnement, vu comme une maisonnée partagée, une copropriété. Une définition de l’architecte pourrait être celle ou celui qui, par l’étude approfondie – formelle ou informelle – s’est penché·e sur la question de l’habitat et de l’habiter ; l’interaction entre des êtres vivants, et la réalité physique de leur enveloppe commune. Une telle “formation” prépare-t-elle à d’avantage de lucidité concernant les questions écologiques à l’échelle d’un paysage, d’un pays, d’une planète ? C’est la question que la conférence de Lionel Devlieger, en apportant des arguments en faveur, mais également en défaveur de ce postulat.

Lionel Devlieger est ingénieur-architecte et historien. Il est co-fondateur de Rotor, organisation Bruxelloise spécialisée dans l’étude de la culture matérielle actuelle.
Rotor encourage le débat sur les questions liées aux ressources, aux déchets et à l’obsolescence dans le secteur du bâtiment par le biais de projets de recherches, d’expositions, de conférences et de publications. Rotor coordonne également des opérations de démantèlement à grande échelle, collabore à des projets architecturaux et réalise des projets de design.
Lionel Devlieger a enseigné dans des universités en Europe et aux États-Unis (UC Berkeley, TU Delft, Columbia University, AA School, e.a.). Il est co-auteur de Deconstruction et reemploi, 2018, un manuel de référence sur la réutilisation des éléments de construction. Depuis septembre 2021, il est professeur associé au département d’architecture et d’urbanisme de l’université de Gand, où il enseigne, entre autres, l’histoire de la conception circulaire et les écologies modernes de la construction.

visuel : « Les veines de la terre », planche extraite de Georgius Agricola, De Re Metallica, 1556.

Le laboratoire ATE organise un colloque international les 20 et 21 avril 2023 à l’ENSA Normandie : « Ce que l’architecture fait à l’écologie ».

Ce colloque a pour ambition d’interroger les possibles effets de rétroaction : si l’écologie – entendue ici comme science, mais surtout comme éthique de l’action – change indubitablement l’architecture, dans quelle mesure l’architecture change-t-elle également l’écologie ? Cette question se pose à propos des réalisations concrètes dans lesquelles s’engagent les architectes et assimilés (ingénieurs, urbanistes, paysagistes, etc.), mais aussi au regard des doctrines et théories qu’ils et elles formulent.

Le colloque contribuera ainsi au débat scientifique et public à travers 14 communications originales rassemblées en 4 sessions thématiques dont une anglophone.

18h-19h – le 20 avril 2023 : conférence publique de Lionel Devlieger
Amphithéâtre Jean-Duminy

Une conférence publique intitulée «Écologie et décloisonnement disciplinaire» sera donnée le jeudi 20 avril par Lionel Devlieger, professeur à l’Universiteit Gent (Belgique), membre du comité scientifique du colloque.

Le colloque est ouvert à toutes et à tous, gratuit, sans inscription. Aucune transmission à distance n’est prévue.

Téléchargez le programme du colloque.
Téléchargez les résumés des interventions.

visuel : Immeuble de logements en pierre massive, Plan-les-Ouates (Suisse) – Architectes : Atelier Archiplein et Perraudin Architecte © Hélène Maria photographe – Archiplein