Le 27/02 de 12h30-14h – Amphithéâtre Jean Duminy
dans le cadre de la présentation de l’exposition « Mai 68. L’Architecture aussi ! »

avec
Caroline Maniaque, architecte et historienne. Professeure d’Histoire et cultures architecturales à l’école nationale supérieure d’architecture de Normandie,
Eléonore Marantz, historienne. Maître de conférences en histoire de l’architecture contemporaine, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne,
Jean-Louis Violeau, sociologue. Professeur à l’école nationale supérieure d’architecture de Nantes / chercheur au Centre de Recherche Nantais Architectures Urbanités

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L’intervention polyphonique (accompagnée de films) permettra de traverser une histoire, celle du « Mai 68 de l’architecture », au travers des témoignages de vingt-sept personnalités venues d’horizons divers – architectes, urbanistes, sociologues, historiens, ingénieurs – ayant été impliquées dans ce moment de bascule « historique » qui, entre 1962 et 1977, vit le renouvellement de l’enseignement accompagner une évolution paradigmatique de l’architecture et de l’urbanisme, dans leurs dimensions les plus théoriques comme les plus pratiques. Cette histoire résonne encore au présent.

Discussion autour des entretiens filmés des personnalités, acteurs et témoins de la période : Ginette Baty, sociologue; Philippe Boudon, architecte et urbaniste; Jean Castex, architecte, historien de l’architecture; François Chaslin, architecte; Henri Ciriani, architecte; Pierre Clément, architecte; Jean-Louis Cohen, architecte et historien; Florence Contenay, administrateur civil – Chef de la mission de préfiguration de la Cité de l’architecture et du patrimoine; Yves Dimet, architecte; Monique Eleb, psychologue; Olivier Girard, architecte; Thierry Gruber, architecte; Jean-Paul Jungmann, architecte; Jean-Pierre Le Dantec, architecte; Gil Leparmentier, architecte; Yves Lion, architecte et urbaniste; David Mangin, architecte et urbaniste; Michel Marot, architecte; Philippe Panerai, architecte; Bernard Paurd, architecte; Christian de Portzamparc, architecte et urbaniste; Bruno Queysanne, historien et philosophe; Paul Quintrand, architecte; Alain Sarfati, architecte; Roland Schweitzer, architecte et urbaniste; Yannis Tsiomis, architecte et historien; Françoise Very, architecte et historienne.

visuel : Photogramme de l’entretien de P. Panerai © Tim Benton et Caroline Maniaque – 2018

Du 12 au 29 février 2024, l’ENSA Normandie accueillera une nouvelle fois l’exposition « Mai 68. L’Architecture aussi ! » après près de 3 ans d’itinérance dans toute la France.

Le commissariat d’exposition a été assuré par Caroline Maniaque (ENSA Normandie), Eléonore Marantz (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et Jean-Louis Violeau (ENSA de Nantes).

Cette exposition invite à revisiter un champ des possibles, cette quinzaine d’années (1962/1977) qui vit le renouvellement de l’enseignement accompagner celui de l’architecture, de l’urbanisme et des professions qui leurs sont rattachées. Le refus de l’héritage ou tout au moins son évolution, la réinvention des formes et des contenus pédagogiques qui s’en est suivie et enfin les hypothèses qui furent formulées pour la société et l’architecture sont les grandes thématiques qui permettent d’analyser l’aspiration à faire de l’architecture autrement.

Une visite commentée de l’exposition par Caroline Maniaque aura lieu le 13 février 2024 à 13h.
Une conférence/table-ronde sera organisée le 27 février de 12h30 à 14h dans l’amphi Jean-Duminy. Plus d’informations ICI

Visuel : Exercices d’auto-construction dans le cadre du cours de Jean Aubert au département d’Urbanisme de l’université Paris VIII à Vincennes – Jean Aubert, 1971. Courtesy Jeanne Aubert © SIAF – Cité de l’architecte & du patrimoine – Archives d’architecture du XXe siècle, fonds Jean Aubert, Inv. AR-29-09-17-01 à AR-29-09-17-12

Le Journal des anthropologues (revue scientifique de l’Association française des anthropologues) fait paraître son dernier numéro intitulé « Leçons de portraits ».

Le dossier de ce numéro a été proposé par Catherine Deschamps (membre du LAA/LAVUE, ENSA Paris-La Villette), Laetitia Overney (membre IPRAUS/AUSser, ENSA Paris-Belleville) et Bruno Proth (membre ATE, ENSA Normandie)

Bruno Proth co-signe deux articles en ouverture du dossier thématique : « Traits pour traits ? Faire avec le portrait » et « Le portrait, un tracteur d’événements. Entretien avec Jean-François Laé ».

Misia Forlen (doctorante IDEES Le Havre / ATE ENSA Normandie) propose un article issu de ses recherches doctorales en cours : ‘Vidéos d’ouvrie·es dans les zones économiques spéciales polonaises ».

Dominique Dehais (professeur émérite ATE, ENSA Normandie) signe un article intitulé « Envisagement ».

Retrouvez le sommaire du numéro en cliquant ICI

visuel : couverture Journal des anthropologues n° 174-175

20h30 – Salle du Bailliage de Caux à Cany-Barville

Guillaume Nicolas, maître de conférence à l’ENSA Normandie et doctorant à ATE, donnera une conférence intitulée « Quel avenir pour les clos-masures à vocation agricole ? ». Cette conférence est organisée à l’initiative de l’association « Clos-masure, racines et avenir de Caux ». Elle sera suivie d’un débat sur les relations entre les formes architecturales et paysagères et les modes de production agricole qui se trouvent aujourd’hui sur le devant de l’actualité nationale.

La discussion se prolongera autour d’un verre offert par l’association.
Prix d’entrée 5 euros (aux bénéfices de l’association).
Plus d’information ICI.

Présentation de la conférence

Les clos-masures, figure architecturale du pays de Caux, étaient à l’origine à vocation agricole. Lieu d’habitation, ils étaient aussi et surtout le lieu d’une production de type polyculture-élevage.
Leur avenir en tant que forme paysagère est mis en péril depuis les années 1960 du fait de la conjonction de deux phénomènes. Pour une grande partie d’entre eux, les clos-masures ont perdu leur vocation agricole en même temps que disparaissait une grande partie du monde paysan. Ils sont alors transformés en logement et leurs talus arborés et leurs vieux bâtiments résistent mal aux attentes des nouveaux habitants peu habitués à entretenir un tel patrimoine. Pour les autres clos-masures qui, à l’image du pays de Caux, conservent leur vocation agricole, la révolution des modes de production impulsée par la loi agricole de 1960 a totalement bouleversé leur fonctionnement initial. Talus arborés et vieux bâtiments sont alors menacés d’obsolescence par leur encombrement et leur inutilité face à la mécanisation, la spécialisation et l’agrandissement des fermes.
Mais l’enquête de terrain menée depuis 2022 par Guillaume Nicolas* sur les transformations des clos-masures à vocation agricole montre une situation plus nuancée où ce patrimoine semble pouvoir survivre en évoluant et sous certaines conditions.
La conférence aura deux objectifs : d’abord exposer les premiers résultats du travail de recherche. Ensuite de discuter avec la salle de quelques scénarios possibles quant à l’avenir des clos-masures agricoles.

visuel : détail de l’affiche © association « Clos-masure, racines et avenir de Caux »

À l’occasion des cérémonies des commémorations du 80e anniversaire du Débarquement et de la Bataille de Normandie, la Région Normandie proposera un colloque  « Le patrimoine de la Reconstruction : connaître, pérenniser et adapter, transmettre et valoriser ». Il se déroulera en novembre 2024.
Le colloque, organisé dans le cadre du Label Reconstruction, est coordonné par Stéphanie Dupont (Région Normandie), Patrice Gourbin (ATE – ENSA Normandie), Nicolas Ivon (Région Normandie) et Philippe Madeline (ESA-Caen – Université Caen-Normandie)

Les communications pourront s’inscrire dans les axes suivants :
– État de la connaissance sur un patrimoine encore émergent
– Capacité de résilience et d’adaptation du patrimoine de la Reconstruction en matière de défi d’aménagement pour l’avenir
– Patrimoine de la Reconstruction, sensibilisation et mise en tourisme

Les proposition de communication sont à envoyer avant le 12 février 2024.
Plus d’informations sur l’appel à contributions et les modalités de réponse à l’appel à communication.

visuel : Extrait de la plaquette « Patrimoine de la Reconstruction en Normandie » – © région Normandie

Les doctorant·es de l’ENSA Normandie/ATE lancent le premier numéro de leur Fanzine « Labyrinthe ».

Il s’agit d’un projet éditorial initié par un collectif de doctorant.es de l’ENSA Normandie, à cheval entre plusieurs statuts — étudiant.e, chercheur.e, professionnel.le, enseignant.e, architecte… — dans le but de partager et de promouvoir une démarche exploratoire, une position transitoire, liminale, en bordure de la pratique de l’architecture.

Vous êtes invités à venir découvrir, discuter et récupérer votre exemplaire cette nouvelle publication lundi 22 janvier 2024 à partir de 14h à la cafétéria de l’ENSA Normandie .

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Au sommaire du #0 – janvier 2024 : édito / la promenade du doctorant / l’éloge du parcours / je te parle d’un lieu / superficie 2 : alternative model for politics on earth / lutter / récit d’une lutte locale : des bâtons dans les routes / l’amour d’Atelier Bow-Wow pour la mauvaise architecture

Avec des contributions de doctorant·es d’ATE : Antoine Apruzzese, Alexis Desplats, Miléna Koutani, Léna Tullifer

Cristina S. Algarra, doctorante au laboratoire ATE, présentera le projet de recherche « Villes en scène. Interroger la fabrique territoriale à l’occasion de grands événements » à l’ENSA Normandie le mercredi 10 janvier 2024.

Le projet « Villes en scène » est porté par une équipe pluridisciplinaire (sociologie et anthropologie, géographie, urbanisme, sciences de gestion, architecture) issue de différentes structures de recherche normandes.

L’échange se déroulera en salle Sanaa à 14h30 et est ouvert à toutes et à tous.

Plus d’information sur le programme ICI.

visuel : détail du programme

L’ENSA Normandie est désormais habilitée à délivrer seule le diplôme national de doctorat qui, jusqu’ici, était co-délivré avec l’Université de Rouen Normandie, et cela pour une durée de 5 ans. À l’ENSA Normandie, les doctorats sont préparés au sein de son laboratoire : ATE. Après la reconnaissance de ce groupe de recherche en Équipe d’accueil en 2016 puis en 2019 en Unité de recherche, 2023 marque donc une nouvelle étape dans la vie de cette structure de la recherche à l’ENSA Normandie. Actuellement 11 doctorants et doctorantes préparent leur thèse à ATE. Et une vingtaine de membres interrogent l’architecture, le territoire et l’environnement à travers des approches complémentaires.

Cristina S. Algarra, doctorante au laboratoire ATE, interviendra dans l’atelier doctoral « Production de la ville, dans la ville ». Cet atelier est organisé par le réseau thématique 9 de l’Association Française de Sociologie, Sociologie de l’urbain et des territoire. Cette journée scientifique aura lieu à l’Université de Nantes le 11 décembre 2023.

Cristina S. Algarra interviendra dans la session « Produire la ville entre institutionnalisation et pratiques alternatives » avec une communication intitulée « Produire la ville par la circulation des modèles : le système d’évaluation du label Capitale Européenne de la Culture ».

Plus d’information sur le programme ICI.

visuel : programme © RT9, 2023

Cycle architecture à lire –

18h00 – Amphithéâtre Jean Duminy –

Le livre raconte la naissance, le développement et la fin d’un magazine qui parut cinq fois entre le début et la fin des années 1970, se diffusa hors de tout cadre institutionnel et économique traditionnel, se vendit à un million d’exemplaires aux États-Unis et en Europe et inspira une version française. Il informait très concrètement ses lecteurs de l’actualité des recherches de la contre-culture américaine pour vivre différemment : comment construire un dôme géodésique, fabriquer son compost ou concevoir une architecture solaire, ainsi que des dernières publications dans les domaines pratique ou scientifique. Le catalogue associait démarche écologique, sensibilité hippie et intérêt pour la cybernétique. Paradoxalement, il annonçait ainsi la transformation de nos sociétés par les nouvelles technologies de l’information.

Caroline Maniaque est architecte et docteure en histoire de l’architecture. Ses travaux sont orientés sur les contre-cultures américaines des années 1960 et 1970. Elle est notamment l’auteure de l’ouvrage Go West ! Des architectes au pays de la contreculture, publié en 2014.

Discutante : Gabriella Trotta-Brambilla

Responsables scientifiques du cycle de conférences « Architecture à lire » : Caroline Maniaque et Gabriella Trotta-Brambilla, architectes, enseignantes et chercheuses à l’ENSA de Normandie et au Laboratoire de recherche ATE (Architecture, Territoire, Environnement) / ENSA Normandie / Normandie Université.

Lien de visionnage ICI

Visuel : ©Caroline Maniaque