sous la direction de Raphaël Labrunye

Smart French – La résilience de la ville moderne – 1945-1975

Les éditions des méandres et le laboratoire ATE font paraître l’ouvrage Smart French. La résilience de la ville moderne. 1945-1975.
Cet ouvrage collectif est publié sous la direction de Raphaël Labrunye, chercheur au laboratoire ATE.

Résumé de l’ouvrage

Le projet de recherche Smart French part du postulat que les ensembles de logements construits en France entre 1945 et 1975 possèdent des qualités architecturales sous- estimées, propices à la transition environnementale. Il offre une alternative aux approches globalisantes, souvent dépréciatives, et aux études monographiques, nécessaires mais peu généralisables. Face à l’absence de données statistiques sur cette architecture, l’étude s’attache à élaborer des indicateurs pertinents, à partir d’un corpus de près de 300 opérations, pour exposer des critères comme les caractéristiques bioclimatiques, l’éclairage naturel ou la ventilation.

L’analyse repose sur des données issues des revues architecturales contemporaines de ces ensembles et des discours des concepteurs. Grâce à des méthodes statistiques, l’objectif est d’identifier des récurrences architecturales, afin de nourrir des politiques publiques d’intervention ciblées sur ces ensembles, qui prennent en compte leurs spécificités architecturales et environnementales.

Auteurs et autrices

Shahram Abadie
Gauthier Bolle
Karim El Alami
Margherita Ferrucci
Élise Guillerm
Amir Mahamoud Issa
Raphaël Labrunye
Ignacio Requena
Daniel Siret
Yannick Sutter

La publication de cet ouvrage a été possible grâce au concours du Ministère de la Culture, du PUCA, de la Région Normandie, du laboratoire ATE (ENSA Normandie), du laboratoire Arts, civilisation et histoire de l’Europe – Arche – UMR 3400 (ENSA Strasbourg), de l’ENSA Clermont-Ferrant et de l’ENSA Bretagne.

Plus d’informations sur l’ouvrage ICI

visuel : couverture de l’ouvrage Smart French, éditions des méandres, 2024

Publication :

Architecture et transmission des arts

L’École nationale supérieure d’architecture de Normandie et le laboratoire ATE font paraître l’ouvrage Architecture et transmission des arts. Cet ouvrage collectif, sous la direction de Dominique Dehais, est issu de journées d’études tenues en mai 2017 à l’ENSA Normandie.

Résumé de l’ouvrage

L’enseignement de l’architecture est composé des disciplines qui contribuent à l’étendue scientifique, technique et sensible de la conception architecturale urbaine et paysagère. La transmission des arts, qu’ils soient plastiques, visuels, théoriques ou pratiques, fait partie du corpus pédagogique de la formation des architectes. Dans son processus, la directive de Bologne (UE 1999) inscrit le domaine des arts dans la liste des compétences de l’exercice de l’architecture.

Les contributions réunies dans cet ouvrage font suite aux journées d’étude de mai 2017 à l’École nationale d’architecture de Normandie. Elles dressent, par la singularité des parcours didactiques de leurs auteurs, le panorama des problématiques et des attitudes donnant forme à l’expérience de l’art pour comprendre et agir dans la création des artefacts qui produisent la réalité de nos milieux d’existence. Milieux où l’architecture occupe une place déterminante.

Télécharger le sommaire en cliquant ICI

Pour toute demande en version papier contacter le laboratoire de la recherche via le formulaire

Publication :

Architecture et Expérimentation

Marie J-B (dir.), Architecture et Expérimentaion, Rouen, ATE / Éditions des Méandres, 2020, 176 p.

L’expérimentation a le vent en poupe, si l’on juge par son importance croissante dans la vie quotidienne des agences d’architecture. Mieux, elle a su s’imposer dans les écoles d’architecture de par le monde comme un nouvel outil d’apprentissage par « le faire » et comme l’un des protocoles de la recherche. Seulement, ce nouveau modus operandi pour l’architecture n’est pas exempt de critiques, en raison de sa trop fort focale sur la manipulation de la matière ou de son absence de corpus théorique. Face aux mutations profondes des métiers de l’architecture, quel rôle l’expérimentation peut-elle jouer face aux nouveaux défis de la transition écologique?

L’ouvrage aborde la nécessité d’un nouveau cadre méthodologique pour mieux maitriser les processus de projet: ceux-ci passent par le renouvellement du système d’acteurs – permettant notamment de renouveler les liens entre ingénieurs et architectes-, par une gestion des innovations technologiques au service du projet, par une gestion des innovations technologiques au service du projet, par une réinvention du dialogue entre les agences et l’industrie, par une attention renforcée aux demandes des usagers. L’expérimentation est ainsi auscultée au sein des agences d’architecture, par le rôle qu’elle joue dans l’enseignement de l’architecture et en tant qu’outil pour la recherche architecturale.

Ouvrage sur demande selon disponibilité des stocks

Publication :

Relire Louis Hautecœur

Tricia Meehan et Patrice Gourbin (sous la dir. de), Élise Guillerm (coordination scientifique), Relire Louis Hautecœur, Rouen, ATE / Éditions Point de vues, 2019, 175 p.

Louis Hautecœur (1884-1973) a consacré sa vie à l’art et à l’architecture passée et présente. En qualité d’agent de l’État, il s’impliqua dans les débats et les institutions artistiques et architecturales, et sa carrière illustre les grands bouleversements du XXe siècle.

Polyvalent et polygraphe, il exerça successivement ou simultanément plusieurs métiers : professeur d’histoire de l’art et de l’architecture (École du Louvre, École des beaux-arts), historien de l’architecture (Histoire de l’architecture classique en France en sept tomes), commissaire d’exposition (expositions internationales, biennales de Venise), conservateur (musée du Luxembourg, inspirateur du musée national d’Art moderne) et administrateur réformateur (Direction des Beaux-Arts en Égypte et en France).

Cet ouvrage explore certaines facettes méconnues de son action en matière de rayonnement politique et de diplomatie culturelle, de musée et de muséographie, d’administration, ainsi que sa conception d’un classicisme intemporel, en les inscrivant dans leur contexte artistique, intellectuel et politique.

Ouvrage sur demande selon disponibilité des stocks

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Les cahiers de l'ENSA Normandie n°9

Former à la réhabilitation

La réhabilitation est un terme plurivoque, un enjeu majeur et un potentiel de création architecturale, mais comment sont formés étudiants et professionnels, selon quels enseignements et dans quels établissements ? Ces interrogations ont fait l’objet d’une étude, commanditée par le PUCA dans le cadre du programme REHA, consistant en un recensement qui donne à voir le panorama de l’offre actuelle.
Cet ouvrage en est le fruit ; au-delà de la vue d’ensemble qu’il offre, il ouvre des pistes de réflexion pour développer l’enseignement de la réhabilitation afin de lui donner une place pleine et entière dans les écoles d’architecture, mais aussi pour diffuser la culture architecturale dans les formations professionnelles.

Ouvrage sur demande

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Les années 68 et de la formation des architectes

Maniaque, C., Les années 68 et de la formation des architectes, Rouen, Point de vues, 2018

L’équipe ATE Normandie a souhaité mettre en place une collection caractérisée par son format, son principe de couverture à rabat et sa mise en page. Le premier de cette collection est sorti en mai 2018 sous le titre Les années 68 et de la formation des architectes (dir.: Caroline Maniaque).

Comment l’enseignement architectural a-t-il évolué entre 1965 et 1975, face aux nombreuses critiques et réflexions dont il faisait l’objet ? La formation à l’École des beaux-arts à Paris était alors considérée comme trop centrée sur la forme et pas assez attentive à la pratique constructive, aux habitants, aux sites, aux aspects climatiques et environnementaux. Les recherches récentes nuancent cependant ces jugements. Cet ouvrage se focalise sur les méthodes de la pédagogie. Il considère tant les expériences déjà présentes avant 1968, que leur développement dans les unités pédagogiques construites à partir de la fin des années 1960, cela jusqu’au moment où ces unités pédagogiques sont renommées Écoles d’architecture en 1986.

Ouvrage sur demande selon disponibilité des stocks

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