La revue RADIAL, liée au doctorat RADIAN en recherche et création, vient de livrer son n°3 sur le thème de la « frugalité ».

Parmi les articles émanant d’universitaires, d’artistes et d’architectes, ce numéro comprend trois textes concernant directement l’architecture : Julie Beauté, Habiter en lichens : perspectives symbiotiques sur la frugalité en architecture ; Dominique Gauzin Muller, Du régionalisme critique à la frugalité créative – le retour des matériaux de l’architecture vernaculaire et Alexandre Melay, De l’esthétique du Wabi au minimalisme architectural contemporain. Dans sa rubrique Varia La recherche dans la création d’Arnaud François, architecte maître de conférences à l’ENSA Normandie, questionne du point de vue épistémologique différentes manières d’articuler la recherche scientifique à la création artistique et architecturale.

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Marie J-B (dir.), Architecture et Expérimentaion, Rouen, ATE / Éditions des Méandres, 2020, 176 p.

L’expérimentation a le vent en poupe, si l’on juge par son importance croissante dans la vie quotidienne des agences d’architecture. Mieux, elle a su s’imposer dans les écoles d’architecture de par le monde comme un nouvel outil d’apprentissage par « le faire » et comme l’un des protocoles de la recherche. Seulement, ce nouveau modus operandi pour l’architecture n’est pas exempt de critiques, en raison de sa trop fort focale sur la manipulation de la matière ou de son absence de corpus théorique. Face aux mutations profondes des métiers de l’architecture, quel rôle l’expérimentation peut-elle jouer face aux nouveaux défis de la transition écologique?

L’ouvrage aborde la nécessité d’un nouveau cadre méthodologique pour mieux maitriser les processus de projet: ceux-ci passent par le renouvellement du système d’acteurs – permettant notamment de renouveler les liens entre ingénieurs et architectes-, par une gestion des innovations technologiques au service du projet, par une gestion des innovations technologiques au service du projet, par une réinvention du dialogue entre les agences et l’industrie, par une attention renforcée aux demandes des usagers. L’expérimentation est ainsi auscultée au sein des agences d’architecture, par le rôle qu’elle joue dans l’enseignement de l’architecture et en tant qu’outil pour la recherche architecturale.

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Dans le cadre du programme ARCHÉA – Architectural European Medium-sized City Arrangement

Programme of the European union 2018/2021

La seconde lettre, sortie en juillet 2020, fait notamment écho à la période de confinement lié au COVID comme nous l’explique Caroline Maniaque, directrice de l’Unité de recherche ATE, dans son édito : « Nous avons demandé à l’ensemble des membres d’ATE de pointer un aspect particulier de leur activité de ces trois derniers mois, rendu possible grâce à l’accès exceptionnel de ressources en ligne – revues d’architecture, fonds d’archives, ouvrages – ou d’approfondissement de dossiers de recherche antérieurement collectés mais pas encore analysés. Dominique Lefrançois, Bruno Proth et Raphaël Rattier ont envoyé chacun une contribution. »

En mars 2020 est sortie la première édition du bulletin d’information de l’Unité de recherche ATE : Les cahiers d’ATE. Ce nouvel outil de valorisation permet de mettre en lumière les activités et événements particulièrement riches liés à la Culture de la recherche au sein de l’ENSA Normandie.

RADIAL 2 contient deux dossiers, comportant des articles dont le point commun est la réflexion sur le statut,la production et le fonctionnement de l’image aujourd’hui.
Le premier dossier est issu de contributions au colloque international L’image sans qualités (Rouen, 2018) et d’articles sélectionnés dans un second temps. Le second dossier, Varia, comprend des contributions d’artistes et de chercheurs pour la plupart issus des établissements partenaires du Doctorat RADIAN : l’ED 558 HMPL, l’ESADHaR, l’ésam et l’ENSA Normandie.
Au sujet de la contribution de l’ENSA Normandie, L’oubli de l’espace d’Arnaud François fait comprendre pourquoi, en postmodernité, l’architecture et les arts plastiques en général sont plus considérés en tant qu’art du temps qu’art de l’espace.

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Tricia Meehan et Patrice Gourbin (sous la dir. de), Élise Guillerm (coordination scientifique), Relire Louis Hautecœur, Rouen, ATE / Éditions Point de vues, 2019, 175 p.

Louis Hautecœur (1884-1973) a consacré sa vie à l’art et à l’architecture passée et présente. En qualité d’agent de l’État, il s’impliqua dans les débats et les institutions artistiques et architecturales, et sa carrière illustre les grands bouleversements du XX^e siècle.

Polyvalent et polygraphe, il exerça successivement ou simultanément plusieurs métiers : professeur d’histoire de l’art et de l’architecture (École du Louvre, École des beaux-arts), historien de l’architecture (Histoire de l’architecture classique en France en sept tomes), commissaire d’exposition (expositions internationales, biennales de Venise), conservateur (musée du Luxembourg, inspirateur du musée national d’Art moderne) et administrateur réformateur (Direction des Beaux-Arts en Égypte et en France).

Cet ouvrage explore certaines facettes méconnues de son action en matière de rayonnement politique et de diplomatie culturelle, de musée et de muséographie, d’administration, ainsi que sa conception d’un classicisme intemporel, en les inscrivant dans leur contexte artistique, intellectuel et politique.

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Le laboratoire ATE en activité en 2018-2019